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Période de la Deuxieme République, cérémonie funèbre pour les victimes des Journées de Juin, 1848 Paris. Vue générale du cortège funèbre et de l'estrade monumentale élevée sur la place de la Concorde.
Peu commun.
Droit:
À l'exergue signature DEPAULIS F et l'inscription CÉRÉMONIE FUNÈBRE CÉLÉBRÉE/ A PARIS LE VI JUILLET/ MDCCCXLVIII
Revers:
Piece de journal contemporain collé (‘Nous nous défions de idées...') qui couvre l'inscription.
Médaille en étain, terni et usé.
Diamètre: 7.4 cm - 84 gm.
Depaulis, Alexis-Joseph (Paris, 30–08–1792 - Paris, 29–09–1867), graveur en médailles
Le 21 juin, la Commission exécutive, cédant enfin à la pression de l'Assemblée, prend le décret qui oblige les jeunes de moins de 25 ans à s'engager dans l'armée et avise les autres de se tenir prêts à partir en province, faute de quoi ils ne seront plus soldés. En fait, c'est la dissolution des ateliers nationaux. Après le refus de Marie de recevoir une délégation conduite par Pujol, l'agitation ouvrière commence alors et culmine le 23 dans un élan spontané, sans aucune véritable direction politique. Le 24 juin, la Commission exécutive confie les pleins pouvoirs au général Cavaignac, ministre de la Guerre, afin de mettre en échec les insurgés qui dressent des barricades dans toute la capitale. Dès le 24 au soir, la révolte ouvrière est contenue : l'Hôtel de Ville n'a pas été pris par les insurgés et les troupes enlèvent le Panthéon. Le 25 au matin, les barricades sont prises d'assaut au cours de combats sanglants où Monseigneur Affre trouve la mort. Les derniers combats se déroulent le 26. Ces journées ont coûté la vie de 1 600 hommes du côté de l'armée et de 4 000 du côté des insurgés. La répression sera très dure : environ 15 000 hommes seront arrêtés et 4 300 déportés en Algérie.
https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/journ%C3%A9es_de_juin_1848/126256